Todd Lamirande and Lucy ScholeyAPTN NewsFirst Nations communities and citizen groups are sounding the alarm on what they call the federal government’s “ill-advised” approach to handling nuclear waste.The Canadian Coalition for Nuclear Responsibility, the Canadian Environmental Law Association and the chief of the Mohawk Council of Akwesasne said a planned nuclear disposal waste facility in Chalk River poses future environmental and health risks.“The age of nuclear waste has no end in sight as it stretches into eternity, posing serious unresolved problems for countless generations of Canadians to come,” said Gordon Edwards, president of the Canadian Coalition for Nuclear Responsibility, during a press conference on Tuesday.The Canadian Nuclear Laboratories (CNL) is the consortium of companies tasked with dismantling several nuclear facilities in Canada, including the Chalk River site.Once completed, the facility will bury one million cubic metres of nuclear waste underground near the Ottawa River, but critics have said the plan does not conform to international standards.The groups are also calling on the auditor general to hold an inquiry into the costs of nuclear reactor decommissioning and whether the federal government is sustainably handling nuclear waste.Further, critics said the CNL has not been adequately consulting with First Nations groups and the Canadian public on its Chalk River plan.“Several federal reactors are located on unceded aboriginal traditional territory,” said Akwesasne Chief April Adams-Phillips of the Mohawk Council of Akwesasne in a press release. “Now we hear that these defunct reactors may be turned into giant radioactive hulks, covered in cement as a monument to folly. We cannot stand by and let this happen.”The CNL argued its method is safe, designed to protect the Ottawa River and poses “the lowest risk” to the public, the environment and its workers. It will only accept “low-level” nuclear waste, including contaminated soil and discarded materials like mops and gloves. Further, CNL workers will continue monitoring the facility for the next 200 years.Interest groups have suggested Canada adopt Finland’s nuclear waste disposal facility, which is built to store the waste in deep geological reserves for 100,000 years.“We’ve looked at all the different types of waste disposal and for this type of material, the hazard of this type of material, it’s the most appropriate to deal with the situation,” said Kurt Kehler, CNL’s vice-president of decommissioning and waste management.As for public engagement, Kehler said CNL has distributed more than 50,000 newsletters, posted updates on social media, hosted open houses and invited Indigenous representatives to consult on the matter.“We’ve been getting the message out for going on two years now,” he said.CNL is still waiting for an environmental assessment, but is hoping to start construction on the $500-million facility by 2020. If all goes according to CNL’s plan, the Chalk River nuclear waste disposal facility will be fully operational by 2023.Edwards said Canada is lacking a meaningful long-term nuclear waste policy.“There is a near-perfect policy vacuum surrounding this question at the federal level,” he said. “Canada’s nuclear waste policy framework … is pathetic.”In an email, Natural Resources Canada stated that Canada has a policy framework for radioactive waste that includes a “clear assignment of the roles and responsibilities of both the federal government and waste owners.”The Canadian Nuclear Safety Commission is meeting in Ottawa on Wednesday to review the progress on CNL’s nuclear waste plans, including the Chalk River facility and Whiteshell Laboratories on the Winnipeg River in Manitoba.Interest groups plan to protest outside the meeting.
4 thoughts on “First Nations, citizen groups call for auditor general to investigate nuclear waste disposal”
Comments are closed.
À Chalk River, en Ontario, les déchets nucléaires accumulés depuis 70 ans comprennent, entre autres, un réacteur nucléaire enfoui en catastrophe sur place, à la suite d’un accident nucléaire en 1952. Les LNC ont donc conçu un projet de méga-dépotoir nucléaire de surface, à Chalk River près de la rivière des Outaouais.
Des scientifiques et des experts ayant déjà travaillé à EACL sont d’avis qu’un pareil dépotoir entraînerait inévitablement la contamination radioactive de l’eau de la rivière des Outaouais. Près de 200 mémoires déposés à la CCSN soulignent les failles et les risques du projet. Il faut savoir aussi que présentement il s’écoule déjà des contaminants radioactifs dans la rivière des Outaouais en provenance du site de Chalk River.
Les déchets qui se retrouveraient dans le méga-dépotoir seraient de niveau très faible et de faible activité. En principe. Parce qu’il est très difficile de trier les déchets a déjà expliqué le vice-président des LNC.
Les LNC entreposent temporairement à Chalk River des déchets de moyenne et haute activité. Ces déchets ne sont pas pris en charge alors qu’il faudrait en disposer de façon sécuritaire dans le respect des normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique, un organisme de l’Organisation des Nations Unies. Cerise sur le gâteau : il n’existe pas de politique canadienne sur la disposition des déchets de niveau moyen et élevé. Un vide juridique inexcusable.
135 municipalités et MRC du Québec ont dénoncé jusqu’à présent le projet d’aménager à Chalk River un dépotoir de déchets nucléaires à proximité de la rivière des Outaouais.
L’Agence internationale de l’énergie atomique recommande, dans ses normes, que ces types de déchets radioactifs soient enfouis en sécurité dans des couches géologiques profondes, loin des zones sismiques, des sources d’eau potable et des populations.
Il est inconcevable et immoral d’abandonner ainsi en permanence ces déchets, surtout dans le contexte des changements climatiques à venir. Quelque 300 ans de surveillance, c’est ce que propose les Laboratoires nucléaires canadiens. C’est insuffisant, inacceptable!
Il est très difficile de mesurer et d’éliminer la radioactivité dans l’eau. Dans ces conditions, il est particulièrement important de veiller à ce qu’il n’y ait AUCUNE contamination radioactive dans les cours d’eau qui servent à l’alimentation de millions de personnes.
L’EAU DES COLLECTIVITÉS DOIT ÊTRE MISE À L’ABRI DE TOUTE CONTAMINATION RADIOACTIVE POUR DES CENTAINES DE MILLIERS D’ANNÉES.
Lucie Massé, Ralliement contre la pollution radioactive
2018-08-27
À Chalk River, en Ontario, les déchets nucléaires accumulés depuis 70 ans comprennent, entre autres, un réacteur nucléaire enfoui en catastrophe sur place, à la suite d’un accident nucléaire en 1952. Les LNC ont donc conçu un projet de méga-dépotoir nucléaire de surface, à Chalk River près de la rivière des Outaouais.
Des scientifiques et des experts ayant déjà travaillé à EACL sont d’avis qu’un pareil dépotoir entraînerait inévitablement la contamination radioactive de l’eau de la rivière des Outaouais. Près de 200 mémoires déposés à la CCSN soulignent les failles et les risques du projet. Il faut savoir aussi que présentement il s’écoule déjà des contaminants radioactifs dans la rivière des Outaouais en provenance du site de Chalk River.
Les déchets qui se retrouveraient dans le méga-dépotoir seraient de niveau très faible et de faible activité. En principe. Parce qu’il est très difficile de trier les déchets a déjà expliqué le vice-président des LNC.
Les LNC entreposent temporairement à Chalk River des déchets de moyenne et haute activité. Ces déchets ne sont pas pris en charge alors qu’il faudrait en disposer de façon sécuritaire dans le respect des normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique, un organisme de l’Organisation des Nations Unies. Cerise sur le gâteau : il n’existe pas de politique canadienne sur la disposition des déchets de niveau moyen et élevé. Un vide juridique inexcusable.
135 municipalités et MRC du Québec ont dénoncé jusqu’à présent le projet d’aménager à Chalk River un dépotoir de déchets nucléaires à proximité de la rivière des Outaouais.
L’Agence internationale de l’énergie atomique recommande, dans ses normes, que ces types de déchets radioactifs soient enfouis en sécurité dans des couches géologiques profondes, loin des zones sismiques, des sources d’eau potable et des populations.
Il est inconcevable et immoral d’abandonner ainsi en permanence ces déchets, surtout dans le contexte des changements climatiques à venir. Quelque 300 ans de surveillance, c’est ce que propose les Laboratoires nucléaires canadiens. C’est insuffisant, inacceptable!
Il est très difficile de mesurer et d’éliminer la radioactivité dans l’eau. Dans ces conditions, il est particulièrement important de veiller à ce qu’il n’y ait AUCUNE contamination radioactive dans les cours d’eau qui servent à l’alimentation de millions de personnes.
L’EAU DES COLLECTIVITÉS DOIT ÊTRE MISE À L’ABRI DE TOUTE CONTAMINATION RADIOACTIVE POUR DES CENTAINES DE MILLIERS D’ANNÉES.
Lucie Massé, Ralliement contre la pollution radioactive
2018-08-27
APTN – thank you Todd Lamirande and Lucy Scholey for covering this issue of radioactive waste disposal.
I wish to clarify that CNL has two proposals on the Ottawa River. One is located at Chalk River. It is for a giant above-ground mound for the disposal of one million cubic metres of radioactive waste. Some of the radioactive material will be brought to Chalk River from other locations. The site for this so-called near-surface disposal facility is only one kilometre from the Ottawa River. The second proposal is regarding the in-situ decommissioning of a defunct nuclear reactor at Rolphton, Ontario (about 25 kilometres upriver from Chalk River). The site of this reactor is about 100 metres from the Ottawa River. The plan is to entomb this reactor in concrete. This site will only be monitored for 100 years – about the time when concrete deteriorates. Neither proposal is in compliance with International Atomic Energy Agency standards. Both these proposals put the Ottawa River in jeopardy of radioactive contamination and millions of people depend on this river for their drinking water.
APTN – thank you Todd Lamirande and Lucy Scholey for covering this issue of radioactive waste disposal.
I wish to clarify that CNL has two proposals on the Ottawa River. One is located at Chalk River. It is for a giant above-ground mound for the disposal of one million cubic metres of radioactive waste. Some of the radioactive material will be brought to Chalk River from other locations. The site for this so-called near-surface disposal facility is only one kilometre from the Ottawa River. The second proposal is regarding the in-situ decommissioning of a defunct nuclear reactor at Rolphton, Ontario (about 25 kilometres upriver from Chalk River). The site of this reactor is about 100 metres from the Ottawa River. The plan is to entomb this reactor in concrete. This site will only be monitored for 100 years – about the time when concrete deteriorates. Neither proposal is in compliance with International Atomic Energy Agency standards. Both these proposals put the Ottawa River in jeopardy of radioactive contamination and millions of people depend on this river for their drinking water.